Exercice universitaire | Spécialisation journalistique – Sport
Master Journalisme et Médias Numériques | Université de Lorraine – Campus de Metz (57)
2021 – 2022

[PORTRAIT] Julie Decker, une carrière rouge grenat

Petite fille, elle se prenait à rêver d’une carrière dans le football. Aujourd’hui, elle est fière de travailler dans le club de sa région. De la rédactrice de sport à la directrice de la communication du FC Metz, retour sur le parcours de Julie Decker.

Photo DR

À bientôt 31 ans, Julie Decker a réussi à conjuguer profession et passion. « Travailler dans le foot, c’était mon rêve », assure-t-elle. Issue d’une famille chérissant le ballon rond, peu étonnant que la petite fille qu’elle était a foulé les terrains durant 3 ans. Sa chambre d’adolescente ? Des murs remplis de posters de Zidane ou encore de Pirès. Alors, dès le collège, Julie Decker se prend à rêver d’une carrière dans le football et met « tout en oeuvre » pour y arriver. Sur les bancs de l’Université de Lorraine, elle suit une licence information-communication, avec l’idée de devenir journaliste de sport. Elle se souvient : « J’ai tellement tanné mes copines à la fac avec ça ! »

D’abord intéressée par les médias, l’étudiante déchante face à la réalité du métier lors d’un stage au service sport de la locale du Républicain Lorrain de Thionville. Mais pour garder un pied sur les terrains, la passionnée du ballon rond garde une correspondance dans le même canard durant 2 ans, tout en se spécialisant vers les métiers de la communication « davantage diversifiés et épanouissants ». Aujourd’hui, la directrice du service communication du FC Metz assure : « Je fais le métier de mes rêves… Et je pèse mes mots quand je dis cela. »

Une passion rouge grenat

Mosellane de naissance, Julie Decker se souvient encore de l’époque où elle se délectait de la version magazine du journal officiel du club grenat : « Le Feu Sacré ! ». D’abord stagiaire, puis alternante dans le cadre de son Master en Management des organisations sportives, elle gravit d’un pas ferme les échelons « en interne ». En 11 années de bons et loyaux services, Julie Decker réussit à s’imposer à la direction du service communication en juillet 2018. Avec, dorénavant, une équipe de 6 communicants sous son aile, la jeune maman ne regrette rien de son parcours. À tel point, qu’elle vit désormais juste en face du Stade Saint-Symphorien de Metz, qu’elle connaît comme sa poche. 

La presse et la comm’, « du donnant-donnant »

Tantôt attachée de presse ou chargée d’événementiel, la communicante « multiplie les casquettes ». Son passage par la presse lui permet d’appréhender plus sereinement les « intentions des journalistes », tout « en les jaugeant ». Pour elle, le niveau de confiance conféré à un média dépend, pour beaucoup, de la relation humaine qu’elle entretient avec. Si le club détient ses propres supports, et qu’en soi le club « n’a pas besoin de la presse pour exister », elle souhaite « toujours proposer quelque chose aux journalistes ». Toutefois, une attention particulière est accordée aux médias locaux qui brassent la plupart de l’audience. 

Celle « qui fait le tampon entre la presse et ses joueurs » déplore les potentielles dérives d’un propos détourné : « cela peut prendre des proportions énormes du fait de la popularité de ce sport, et d’autant plus avec les réseaux sociaux ». Si Julie Decker insiste sur « les codes à respecter », elle semble faire preuve de transparence et d’honnêteté face aux médias. Après tout, « la presse et la comm’, c’est du donnant-donnant » ?

Chloé Gaillard

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